De service au Significativo

Invité

"Mademoiselle s'il vous plait !"

Amelia se retourna et regarda dans la direction qu'un client appelait, elle hocha la tête pour lui dire qu'elle avait entendu et qu'elle allait venir le voir, elle prit son bloc note sur le comptoir du bar et s'approcha de l'homme seul.

"Oui je peux prendre votre commande ?"

Demanda-t-elle en prenant le crayon dans son tablier et le positionnant sur son bloc note, elle releva le regard et regarda le jeune homme qui l'avait appelé, attendant une réponse de sa part.

"Je prendrais le menu du jour!"

Répondit l'homme en lui fesant les yeux doux, elle leva un sourcil et hocha la tête, puis nota le choix du jeune homme. Elle rêvait ou cet homme essayait de la draguer ?

"Sa sera tout ?"

Elle le regarda, il fit un sourire énigmatique et approcha sa main de sa jupe, il la posa sur sa cuisse, Amelia n'attendit pas une seconde, elle lui enleva sa main et lui lança un regard noir, non mais pour qui se prenait-il ? Elle remit correctement sa jupe et regarda à nouveau l'homme, se penchant vers lui pour ne pas que les personnes autour entendent.

"N'y pensait même pas, je vais faire comme s'il ne s'était rien passé, mais ne vous avisez plus à recommencer... du coulis sur votre chemise se serait dommage..."

Lui lacha-t-elle avec un sourire diabolique, elle se releva et rangea son bloc note dans son tablier, repartant comme si de rien n'était vers le comptoir, elle donna sa commande au cuisinier puis s'assit au comptoir, reposant sa tête sur la paume de sa main, où son coude était posé sur le comptoir.

*La prochaine fois je lui fait bouffer sa main!*

Se dit-elle rageant intérieurement.

Fabio était de l'autre côté d'une bai vitrée en train de laver quelques verres en même temps de parler à Leandro qui était assit sur un tabouret en regardant la balance de sa caisse. Il y avait quelqu'un d'autre au bar qui servait les clients qui étaient là en se moment.

"Ouais ça va, ça va retourne à ta caisse et moi je reste à mes verres!"

Fabio remarqua la façon étrange qu'avait l'homme de regarder sa cousine. Il se recula un peu de façon à voir ce qu'il se passait tout en lavant un autre verre qu'il plaça dans un armoire derrière eux. Lorsque l'homme approcha sa main de sa jupe, il crut halluciner mais il s'aperçut que c'était bien ce qui se passait.

"Non mais attend une seconde salopard..."

Marmona-t-il entre ses dents avant de déposer son verre sur le comptoir. Il commença à traverser le bar pour se rendre de l'autre côté où ils étaient. Il vit Amelia partir vers le comptoir et comprit qu'il ne lui ferait rien mais il comprendrait tout de même sa façon de penser. Fabio était un peu énerver et espérait d'une certaine façon que l'homme ne répliquerait pas où il pourrait dire bonjour à son poing. Il tappa sur l'épaule de l'homme et attendit qu'il se tourne.

"Hé toi si tu t'avises de retoucher ma cousine, tu auras à faire à moi!"

L'homme le regarda et fit un petit rire amusé de ce que Fabio venait de lui dire. Il s'écrasa un peu plus dans sa chaise pour montrer que ce n'était pas un jeune de son âge qui allait lui faire peur.

"Ah, vous croyez? En tout cas, vous êtes pas mal vous non plus..."

Dit-il en effleurant le genou de Fabio avec le bout de son index tout en soutenant le regard de celui-ci d'un air amusé. Fabio fit de grand yeux en voyant les intentions de l'homme puis il lui balança son poing dans la figure laissant l'homme tomber en apportant la nappe et les couvercles qu'il y avait sur la table.

"Espèce de Salopard!"

Invité

Amelia était en train de rêvasser tout en étant encore retournée de ce que l'homme avait osé faire, elle vit son cousin traverser la pièce et haussa un sourcil. Fabio était de l'autre côté du restaurant, il s'occupait du bar, alors que fesait-il là ?
Elle le vit se diriger vers l'homme qui l'avait dragué et se leva de sa chaise, s'il avait vu ce qu'il lui avait fait, elle craignait le pire. Lorsqu'il lui lança son poing dans la figure, elle poussa un petit cri et mit sa main devant sa bouche avant de constater les dégâts. Elle se précipita vers son cousin et l'homme qui était parterre, se tenant la mâchoire.

"Fabio!"

Cria-t-elle, lui aggripant le bras et regarda l'homme parterre. Elle regarda les visages tournés vers eux, et regarda ensuite Fabio. Elle fit signe aux hommes qui surveillaient la porte.

"Mettez le dehors, et qu'il ne revienne plus !'

Fit-elle en montrant d'un signe de menton, le pervers au sol. Elle les regarda le prendre et commencer à partir quand elle pensa à quelque chose.

"Non attendez !"

Dit-elle s'approchant d'eux, elle regarda l'homme et dans un geste le gifla violement.

"Sa me démangeait... ne mettez plus jamais les pieds ici, vous n'êtes plus le bienvenu !"

Lui lâcha-t-elle méchamment, elle se retourna ensuite vers Fabio et se positionna à côté de lui pendant que les hommes fesaient sortir le pervers. Elle regarda Fabio et déposa un baiser sur sa joue.

"Si tu voulais me protéger je suis touché Fab'... mais c'est mal vu si on fait ça dans le restaurant..."

Chuchota-t-elle un fin sourire aux lèvres, elle enroula son bras autour du sien et posa sa tête sur son épaule.

"Je crois qu'il va falloir nettoyer !"

Fit-elle en souriant, elle avait même envie d'en rire, son cousin frapper un homme en plein dans le restaurant de son père. Elle le lacha et lui tappa doucement sur l'épaule puis s'approcha de la table.

"Je vais le faire !"

Dit-elle avant de prendre au sol, la nappe et les couverts répandus.

Invité

- Nous sommes morts tous les deux... à moins que tu ais 50 000 dollars avant 18h00 ce soir...

Adrien leva ses prunelles sombres pour figer son regard sur celui du jeune homme qui était assis devant lui.
Il resta un moment silencieux, le visage d'une neutralité sans faille et finit par jeter un coup d'oeil discret autour de lui. Au lieu de répondre à sa remarque pour le moins cruciale, il se contenta plutôt de poser une toute autre question.

- Tu aurais pu choisir un autre endroit, il me semble... tu sais bien que je déteste cet endroit, Ray... Pourquoi ici ?, grogna-t-il en se redressant sur sa chaise ce qui fit craquer le bois de celle-ci.

Ray Finley se raidit et s'agita nerveusement.
- Désolé, vieux...c'est plus près de chez moi, c'est tout... j'y ai pas pensé...

Adrien observa distraitement la scène de bataille qui se déroulais à quelques tables plus loin puis r'apporta son attention sur Ray.
- Le Significativo... la prochaine fois, penses-y sinon je t'étrangle..., lui dit-il d'une voix égale tout en prenant une gorgée de sa bière.

Ray s'agita à nouveau, le visage crispé.
- Je viens de te dire que nous sommes cuit, de la foutue chaire à patés et toi, tu te plaint de l'endroit ou on est ? Tu es en état de choc ou tout simplement cinglé ?!, siffla le jeune homme en se penchant légèrement par-dessus la table.

Adrien l'observa un moment sans rien dire puis finit par laisser échapper un légé rire.
- Arrête de dire des conneries... on va s'en sortir, comme toujours... ta voiture vaut combien ? 20 000... 30 000 ? La mienne tire dans les 30 000... unissons nos forces, mon frère..., lui dit-il en arquant un sourcil.

- Tu veux que je leur donne ma bagnole ?! T'as pèté un plomb ou quoi ?! Jamais je ne donnerai ma voiture !
- Mouais... tu as raison... mieux vaut nous faire découper en rondelles et donné en pâture aux requins... excellente idée, j'y avait pas pensé... bravo..., répliqua Adrien avec ironie.

- Tu n'es qu'un pauvre imbécile, Adrien... tout ça est de ta faute en premier lieux... si tu n'avais pas tricher, on n'en serais pas rendu l'a ! On ne joue pas au Poker n'importe comment avec eux ! Ils ne sont pas stupides ! Ce sont des pros !
- Je n'ai pas triché... c'est eux qui l'on fait et cesse de tout me mettre sur le dos... c'était ton idée, je te r'appel

Les deux jeunes hommes se dévisagèrent un moment, se défiant du regard.
- Les bagnoles.
- Absolument.
- D'accors mais je te déteste toujours.
- Je sais.
- Comment va ta soeur
- Tu lui touche, t'es mort.

Ils cessèrent tout les deux de parler subitement et Ray leva son visage pour regarder vers la porte d'entrée du resturant qui venait de s'ouvrir toute grande, laissant cinq hommes baraqués franchir son seuil, leur regard mauvais balayant la place pour ensuite se figer sur leur table.

- Tu leur doit de l'argent à eux aussi ?
- Oui.
- T'es dans la merde.
- Jusqu'au cou.

Adrien se redressa légèrement, fixant du regard les cinq hommes d'un air indifférent.
- Ton flingue... passe le moi.
- Non, pas question.

Adrien vint pour répliqué mais il était déjà trop tard. L'un d'eux lui balança un coup de poing sur la joue assez fort pour le faire basculer de sa chaise, le faisant tomber à la renverse.
Des exclamations fusant de toutes part, des gens qui s'éloignaient de la bagarre en courant vers la sortie.

- Addy ! Le flingue !, s'écria Ray en lui lançant le révolver en vitesse.

Adrien l'attrappa, se releva et pointa le canon de l'arme entre les deux yeux du plus baraqué... celui-ci en fit de même, les deux syncronisés dans leur geste.
L'un et l'autre se pointait de leur arme, immobile, la respiration saccadée, plongé dans un lourd silence, à la vu de tout les clients qui étaient de sordides spectateurs de leur règlements de compte.

Invité

Amelia était en train de ramasser les couverts et tout ce que le pervers avait emporté sur son passage lorsque Fabio avait eut la bonne idée de lui faire part de sa façon de penser à lui. Elle était encore penché quand elle entendit du bruit près de la porte, elle retourna la tête vers les tables et prit un air horrifié.

*C'est la journée ou quoi ?*

Pensa-t-elle en se levant rapidement et lançant un regard à Fabio qui ne devait pas être loin, elle posa son torchon sur la table et s'approcha des hommes pour les calmer, fesant tout de même signe aux hommes qui surveillaient, ceux qui l'avaient aidé avec le pervers.

"Hé doucement messieurs..."

Commença-t-elle, elle fut vite interrompu par un revolver lui passant devant, elle eut soudainement un hoquet de surprise et regarda les deux hommes qui étaient maintenant face à face et se défiaient de leur revolver, et elle juste devant eux, à assister à cette scène. Elle se figea, elle n'aimait pas la violence, du moins avec des armes, la mort et la souffrance lui rappelait la mort de sa mère. Comment celle-ci avait rendu la vie, à cause de Thomas Lawrence, son pire ennemi. Assisté à cette scène lui ravivait des souvenirs, qu'elle ne pouvait expliquer, elle eut soudainement peur, et si sa vie finissait pareille que sa mère ? Elle commença à trembler légèrement, fesant comme une crise d'angoisse. Elle essaya de se reprendre, il fallait qu'elle gère la situation, son oncle serait fière d'avoir une employée comme elle s'il n'y avait aucun mort.

"Hé calmez-vous !"

Souffla-t-elle, en dévisageant les deux hommes de ces yeux apeurés. Elle leva ses mains vers eux comme pour leur dire d'arrêter et de déposer leurs armes doucement comme les policiers font.

"Mieux vaut en parler que de tirer tout de suite..."

Fit-elle en regardant toujours les deux hommes qui s'affrontaient. Elle ne savait pas comment gérer ça, biensur il y avait les deux hommes de la sécurité qui pouvaient l'aider mais elle préférait régler la situation elle-même et surtout qu'il n'y ait pas de mort, c'était ça, sa plus grande crainte, qu'il y ait un mort au Significativo.

Fabio entendit sa cousine crier son nom mais il n'y fit pas attention trop concentrer sur l'homme qu'il venait de projeter au sol. Il regarda sa cousine s'approcher de lui pour ensuite le gifler et il ne put s'empêcher de faire un petit sourire à son geste. Il écouta ensuite les paroles de sa cousine et haussa les épaules en se penchant un peu vers elle pour la regarder.

"Je me ferai humilier par Edouardo une fois de plus mais je préfère ça que ma cousine se faisse agresser par un client pervers."

Il hocha la tête en plaçant ses mains sur ses propres hanches promenant son regard sur les dégats qu'il venait de faire. Il soupira et vit qu'Amelia voulait s'en charger puis il secoua un peu la tête.

"C'est quand même moi qui l'a fait alors je vais m'en charger."

Fabio qui s'occupait à ramasser les dégats qu'il venait de faire, entendit plusieurs bruits et il se releva d'un bon pour analyser la situation. Il remarqua 5 hommes assez bien baraqués face à deux autres jeune hommes qui semblaient armer en tout cas de un, il en était sur. Il fit de gros yeux ne voulant pas avoir de sang dans le restaurant puis il attendit de voir la suite.

"Wow on se calme svp, déposer vos armes tout de suite..."

Ça, si il n'intervenait pas, son père allait être furieux mais vraiment en colère contre lui alors il valait mieux règler ce problème tout de suite. Fabio écouta sa cousine et comprit qu'elle devait songer à sa mère et il ne voulait surtout pas qu'un événement semblable au meurtre de sa tante se passe ici même dans le restaurant de son père. Fab osa s'approcher un peu plus des gens et risqua un oeil sur les 7, une personne à la fois et il releva un peu son bras pour faire signe de baisser leurs armes.

"Baisser..."

Invité

Adrien avait le canon du révolver de Frank Conwell braqué entre les deux yeux et le sien visait le même point culminant sur celui-ci.
Les deux avaient le bras tendu, le doigt sur la gachette, dans une immobilité de plomb.
Ils ressemblaient étrangement à deux statues de cire, aucun ne bougeaient, ne parlaient, on ne pouvait qu'entendre leur respiration bruyante et percevoir de fines goutellettes de sueur perler à leur front.

L'un d'eux allait bien finir par parler, mais lequel ? Soit parler ou soit appuyer sur la détente...
Grand dilemme pour chacun des deux hommes qui semblaient réfléchir intensément à la question chacun de leur côté.

Tandis qu'ils gardaient un mutisme total, une jeune femme vint déranger le lourd silence qui planait dans la pièce.
Mais le jeune Lawrence n'y porta pas attention pour le moment, trop préoccuppé par l'arme pointé sur lui.
Ce con de Conwell aurait pu attendre d'être dans un endroit plus discret avant de vouloir règler cette histoire !
L'idiot...
De plus, il fallait que ce soit au Significativo... l'abrutit !

Un jeune homme prit la relève, essayant de les calmer, de faire baisser leur armes mais évidement, aucun d'entre eux ne l'écouta.
Ils restèrent de marbre, se fixant mutuellement dans les yeux, essayant de lire chacun dans leur pensées.
Comment avait-t-il pu être ami avec cet imbécile raté ? Il se le demandait... Ça faisait un bon moment déjà, depuis la dernière fois qu'il avait fais de l'héroine avec lui.
Pourquoi en étaient-t-ils rendu à ce point ? Il y avait deux raisons. La première était simple; il lui devait de l'argent, 160 000 exactement.
C'est pourquoi qu'actuellement, il avait un flingue braqué sur lui.
Mais pourquoi leur amitié avait-t-elle été rompue ?
Parce que Frank Conwell était un vrai cinglé, voila pourquoi !
Ce n'était pas seulement un terme banal, c'était la réalité au sens propre du terme. Il était vraiment cinglé.

Leur amitié avait prit terme le jour ou Adrien avait été invité chez lui pour une partie de poker bien ordinaire et qu'il avait assisté à un jeu plutôt morbide dont lequel deux jeunes femmes étaient maintenue en otage et qu'un homme devait choisir d'en tuer une des deux pour s'épargner la mort. Sa femme ou sa maîtresse ? Laquelle tuer pour ne pas mourrir ?
Quel était le but de ce jeu ? Il n'y en avait aucun. Frank Conwell ne le faisait que pour satisfaire ses désirs tordus, meurtrier... cet homme aimait faire souffrir les gens, autant physiquement que psychologiquement.
Un vrai dingue bon pour l'asile...

- Y'a t-il quelqu'un dans ce restaurant qui fait partie de la famille Fernandez ? , prononça soudainement la voix grave et nasillarde de Conwell.

Le visage d'Adrien prit une expression étrange. De la colère, de l'incertitude et même, de la crainte.
Il se foutait bien des Fernandez, ce qui l'inquiétait c'était de savoir ce que ce taré avait en tête...

- Ne répondez pas à cette question, c'est une arnaque..., dit Adrien avant que quelqu'un ne réponde.

Oui, il y avait toujours une arnaque caché sous ses questions... et ce n'était jamais de bonne augure.

Frank lui adressa un large sourire, sinique, cruel, tout à fait le genre de sourire qu'il avait adresser à ce pauvre homme qui avait jouer à * Qui Tuer ? *

Le visage d'Adrien s'allongea et il serra son révolver.

- Je vous conseille de répondre à la question sinon j'abattrai cet homme sous vos yeux d'une balle de révolver et ensuite je ferai de votre si joli restaurant familliale, un tas de brasier... alors, je repose ma question... qui, dans cette pièce, fais partie de la famille Fernandez ?

Adrien s'agita légèrement sur place, le révolver toujours tendu vers lui.

* Il est complètement barge...*, songea le jeune Lawrence, son visage habituellement neutre ayant soudainement un teint plus pâle que coutume.

Invité

Amelia restait les bras en l'air vers les deux hommes pour essayer de les calmer, mais c'est comme si son esprit ne voulait plus répondre, elle regardait la scène qui se déroulait sous ses yeux, en étant spectatrice, elle ne pouvait rien faire, elle ne contrôlait plus la situation. Lorsque son cousin passa près d'elle pour essayer à son tour, d'arrêter le compte à rebours, qui allait désigner un mort, lequel allait-il être tuer le premier ?

Amelia passa du jeune homme brun, à l'autre en face de lui, et fit comme ça plusieurs aller-retour. Elle sursauta quand elle entendit la voix grave de l'homme, et soudainement elle sentit la terreur au fond d'elle, était-ce un Lawrence ? Un homme qui allait la tuer comme on avait tué sa mère ? Elle fut vite arrêté dans ses pensées qui commençaient à lui donner mal à la tête quand elle entendit l'autre jeune homme brun parler. Une arnaque ? Il pointait le bout de son arme sur son front, et il pouvait encore dire que c'était une arnaque et risquer sa vie ? Elle fit un pas en avant, sans parler, juste pour être plus proche d'eux. Elle suivit cependant son conseil, et ne répondit pas au baraqué.

Malheureusement, celui-là n'allait pas lâcher de si tôt et il fallait que quelqu'un se jette à l'eau, Amelia tourna lentement la tête vers son cousin, et lui fit un regard à la fois appeuré et déterminé. Oui elle allait dire qu'elle était une Fernandez, elle préférait mourir que de voir un homme mourir dans le restaurant, et encore moins que le restaurant devienne un tas de brasier, comme il l'avait si bien dit.

« Je... »

Sa voix se cassa et elle resta la bouche ouverte, à fixer le jeune homme qui pourtant avait dit qu'il ne fallait pas se dénoncer. Elle ne voulait pas le voir mourir et elle pouvait régler cette situation, de toute façon pourquoi lui ferait-il du mal alors qu'elle n'avait rien fait ?
Elle s'avança doucement vers l'autre homme sans cesser de regarder Adrien. Dans son regard, une multitude de sentiments s'entre-choquaient, un mélange d'excuse, de peur, d'incompréhension...
Elle tourna finalement son visage vers celui qui avait demandé qui était de la famille Fernandez, et prit son courage à deux mains.

« Moi... je fais partie de la famille Fernandez ! »

Dit-elle, la voix sur d'elle et pourtant à l'intérieur elle ne savait pas pourquoi elle fesait ça. Elle tourna rapidement son regard vers l'autre jeune homme puis vers son cousin puis reposa son attention sur le premier, attendant de savoir ce qu'il attendait d'elle.

*Au moins tu finiras comme ta mère !*

Pensa-t-elle amérement.

[Je ne garantie pas la qualité de mon poste car je ne sais pas vraiment quoi répondre de spectaculaire en se moment.]

Fabio ne prenait pas la chance de faire un pas dans leurs directions car il voyait très bien que les garçons étaient armés et pour être prèt à tirer ainsi dans un endroit publique, ils n'hésiteraient certainement pas à lui tirer dessus et ce n'était pas ce qu'il voulait. Il ne lui était pas venut à l'esprit qu'un des deux garçons pouvait être un Lawrence car pour les espionner, il ne voyait pas pour quelles autes raisons il pourrait venir.

En regardant Adrien, il voyait bien la ressemblance entre celui-ci et quelqu'un d'autre qui ne lui vint pas à l'esprit immédiatement. C'est après un moment qu'il comprit qu'il s'agissait d'un Lawrence et il se redressa un peu plus disons pour se mettre un petit air de défi pour lui même, pour se donner un peu plus de confiance. Malgré qu'il détestait les Lawrence, il ne tenait pas particulièrement à avoir un meurtre dans le restaurant de son père. Fabio releva la tête en entendant un homme parler puis il tourna la tête vers Adrien qui prononça quelque chose d'autre juste après. *Qu'est-ce que ça ferait un Lawrence en moins?*

Pensa-t-il mais malgré qu'il aurait aimer s'en débarasser, un meurtre était loin d'être la bonne chose à faire. En entendant sa cousine répondre à la question, il tourna rapidement la tête vers elle en hésitant à savoir si elle avait bien fait de répondre. Il retourna la tête vers l'homme. «Moi aussi.»

Invité

* Merde... *

Seul ce mot lui parvint en tête lorsque la jeune femme ouvrit la bouche pour prononçer sa phrase... la phrase qu'elle n'aurais jamais du émettre, d'ailleurs.

Adrien crispa les machoires tout en jetant un bref coup d'oeil à la jeune femme qui lui accordait un regard désolé...

* Ma jolie... tu aurais du écouter mon conseil... *, pensa-t-il durant la fraction de seconde qu'il échangea un regard avec elle.

Il posa rapidement les yeux sur Conwell, toujours l'arme pointé sur lui.
Et c'est à ce moment que le jeune homme ouvrit la bouche à son tour pour se prononçer.

* Non ! Rah ! Mais ques ce qu'ils ont ces Fernandez ! Ils sont cinglés ?! *, pensa-t-il, soudain furieux.

Il s'agita légèrement puis crispa le visage, foudroyant Conwell du regard.
- Maintenant espèce de salopard... tu vas me dire ce que tu as en tête tout de suite..., dit-il d'un ton froid mais calme.

Conwell esquissa un large sourire et se mit à rire à gorge déployée. Il baissa même son arme mais, la tenant toujours en main, il dirigea lentement le canon vers Fabio.
Tandis qu'il faisait ce mouvement lent mais menaçant, un des baraqués attrappa Amelia par la taille et lui mit un couteau sous la gorge.

Quelques exclamations horrifiées fusèrent de quelques endroits du restaurant et Adrien serra la cross de son révolver plus solidement, le laissant pointé sur Conwell.
Il regarda Amelia et Fabio à tour de rôle, soudain nerveux et raide comme une barre d'acier.
- Ques ce que tu fous ?! Tu es venu pour moi, pas pour les Fernandez ! T'es cinglé ou quoi ?! T'as sniffé avant de venir ici ?! , siffla le jeune Lawrence, furieux.

Et ques ce que les Fernandez venaient faire dans cette histoire ?!

- Nous allons jouer à un jeu, Lawrence ! Ça s'appelle ; Qui laisseras-tu vivre ?

Le visage d'Adrien s'allongea et il vascilla légèrement lorsque Conwell prononça la dernière phrase.

Non... il plaisantait... il devait plaisanter... il devait...

- Toi qui m'a souvent parlé de ta haine envers cette famille, Adrien... tu ne devrais pas avoir trop de mal à en tuer un des deux aujourd'hui, non ? Tu as le choix... soit que tu tires une balle dans le crâne de cet homme... ou tu lui laisse la vie sauve... parcontre, si tu lui laisse le droit à la vie, Thommy tranchera la belle gorge délicate de cette jeune femme... pas vrai , Thommy ?

Un long silence prit suite ou plutôt dire, Adrien n'entendait plus rien. Il réfléchissait à cent mille à l'heure.

- N'es ce pas fabuleux, Lawrence ?! Je t'offre l'opportunité de tuer un Fernandez et en plus, si tu le fais, j'oublies la dette que tu me dois ! Je te fou la paix et j'oublis les 150 000 ! Tu ne peux pas cracher sur ça ! Tu ne peux pas te permettre de me payer... alors tu me payeras en me divertissant...

Conwell lui fit un large sourire, les yeux brillants de façon sadique.
* C'est un foutu cinglé ! *, songea Adrien en le fixant.

Qui tuer ? La femme ou l'homme ?
Mais c'était ridicule !

Mais pourtant, il n'avait pas vraiment le choix... Bien qu'il avait souhaité toute sa vie la mort des Fernandez, c'est en ce moment même qu'il comprit qu'il l'avait souvent dit mais seulement par colère, par rancune... mais il ne l'avait jamais pensé ou souhaité au point de les tuer vraiment...

Invité

Amelia regarda le jeune homme qui ne voulait pas qu'elle dise qu'elle était une Fernandez et retourna la tête contre l'autre. Oui qu'allait-il faire ? Qu'avait-il en tête, pourquoi avait-il demandé qui était Fernandez ? A quoi ça lui avançait de savoir ? Elle n'eut pas le temps de finir ses réflexion qu'elle fut attrapée à la taille, et qu'un couteau vint s'abattre contre sa gorge. Elle ne comprit pas tout de suite, que maintenant sa vie était vraiment en danger. Elle poussa un cri de surprise lorsqu'elle sentit le couteau se fesant plus insistance sur sa gorge, où elle avait de la peine à déglutir. Elle écoutait le dialogue sans vraiment regarder, ce qu'elle pensait à ce moment là était plus que de la panique et de la peur. Elle tourna rapidement -du moins que ce qu'elle pouvait avec le couteau sous sa gorge- et regarda Adrien avec de gros yeux.

"Lawrence..."

Murmura-t-elle en serrant quelque peu les dents et laissant la haine prendre le dessus, un Lawrence, un des traîtres qui avaient tué sa mère, sa chère mère. Elle fut choquée des paroles de son interlocuteur, et reporta son attention sur Adrien, une larme commençant à couler sur sa joue. Elle n'allait pas pleurer, non, c'était juste l'émotion. Elle voulait paraître forte devant les autres, elle le devait. Elle ferma un moment les yeux, sentant la lame du couteau sur sa gorge, elle n'avait jamais ressentit cette sensation et finalement elle n'aurait jamais voulu la ressentir. Elle jeta un coup d'oeil à Fabio, échangeant avec lui un regard, comme un regard de fin, comme si elle n'allait pas le revoir. Elle préférait mourir elle au lieu de Fabio. Sa mère était déjà morte, il ne valait mieux pas faire mourir son cousin, au moins il n'y aurait qu'une famille à connaître la mort, et c'était mieux ainsi. Elle regarda ensuite Adrien et essaya de parler, du moins de murmurer.

"Moi... tues moi moi, pas Fabio !"

Ses lèvres remuaient, mais elle se doutait si le jeune homme entendait, elle le supplier, pour la dernière fois peut-être.

Fabio qui était toujours présent dans la salle commençait à avoir hâte que tout cela se finissait mais il redoutait également la façon dont cela allait se terminer. Il sentait son coeur battre à tout rompre à l'idée que quelqu'un allait probablement se faire tuer dans le restaurant de son père mais pourquoi ici et pourquoi ils voulaient d'entre-tuer d'ailleurs? Ce fut quelques instants plus tard que Fabio comprit pourquoi le jeune Lawrence n'avait pas voulut qu'ils répondent à la question de Conwell. Fabio se raidit un peu lorsqu'il vit le canon de l'arme de celui-ci se diriger vers celui-ci.

*Merde, Putain...*

Il entendit alors un autre homme se diriger vers sa cousine puis celle-ci se fit attrapper et menacer d'un couteau. Maintenant, les deux Fernandez faisaient partit de cette partie dont ils n'avaient aucunement rapport. Fabio fit un léger mouvement sans brusquerie puisqu'il savait que cela pourrait déclencher l'arme de l'homme qui le menaçait toujours.

«Non ne la touchée pas!»

Il ne parla pas cependant pour l'instant suite à son avertissement qu'il venait de donner. Il écouta les échanges et fixa Adrien avec haine. Il avait encore une autre raison de les détester. Celui-ci mettait en jeu sa vie et celle de sa cousine Amelia qui ne méritaient certainement pas de mourire et d'être mêler à ses histoires. Par contre, c'était dans ces moments là que l'on s'apercevait de la limite de la haine que l'on portait envers quelqu'un. Fabio tourna la tête vers Amelia qui semblait vouloir mourire et laisser la vie sauve de Fabio mais lui ce n'était pas ce qu'il voulait. Il comprennait qu'elle pensait certainement às sa mère.

«Non Amelia, pas question! Lâcher nous, nous n'avons aucune raison d'être mêler à vos histoires!»

Invité

Adrien s'agita un peu et quelqu'un le connaissant le moindrement savait que s'était plutôt anormal de le voir dans cet état.
Lui qui était toujours calme de nature, c'était plutôt inquiétant de le voir crisper le visage...

Les choses se bousculaient beaucoup trop rapidement pour lui, pour lui qui était dans la position la plus inconfortable malgré ce que les gens pouvaient penser.

Il croisa le regard d'Amelia quelques secondes, juste le temps d'appercevoir ses lèvres remuer en une ultime prière.
Il ne répondit rien, ne remua aucunement ses lèvres pour lui répondre ou pour lui dire qu'il allait accéder à sa demande.
Pourquoi ? Parce qu'il n'avait envie de tuer personne, voila pourquoi !

Il entendit vaguement Fabio se plaindre de lâcher la jeune femme, trop concentré pour trouver une méthode pour échapper à ce choix cruel et surtout, inhumain.
Les petits jeux de Conwell avaient la réputation de se terminer mal et cette fois, il n'avait pas envie que ce soit le cas et ce, même si cela concernait de tuer un Fernandez.
Premièrement, il n'avait jamais tuer personne de toute sa foutue vie et c'est pas maintenant qu'il commencerait ! Deuxièmement, il n'était pas comme son père, bon dieu de merde ! Il n'allait pas donner raison aux Fernandez ! Il avait beaucoup trop d'orgueil ! Il était peut-être cinglé, oui, mais pas autant que son imbécile de père !

Fabio prononça une seconde phrase qui fit revenir le jeune Lawrence sur terre.
Le jeu continuait, bien sur, ce n'était pas le jeune homme qui allait convaincre Conwell de tout laisser tomber.

- Ferme ta gueule toi ! Je ne t'ai pas demandé ton avis !, s'exclama Conwell en lui donnant un coup de poing dans l'abdomen.

Adrien raidit son bras, la sueur sur le visage, observant le jeune Fernandez hérité d'un coup de poing bien plaçé qui aurait fait plié n'importe qui.
* Merde... écoute le et ferme l'a...*, pensa Adrien, soudain nerveux et impatient.

Si ça continuait, c'était Conwell qui allait lui foutre une balle dans la tempe...

- Alors, Lawrence... fais ton choix maintenant... j'ai des choses à faire aujourd'hui et je n'ai pas toute la journée, tu comprend ? Soit l'abrutit qui est à côté de moi ou...la petite biche qui pleure comme une madeleine... c'est toi qui décide ! , lui dit-il, un large sourire sur ses lèvres.

Adrien le foudroya du regard, furieux.
- Je ne vais tuer personne..., grogna-t-il, les machoires si serrée qu'on aurait pu entendre ses os craqués.

Le sourire de Conwell s'effaça subitement et son visage devint sombre.
- Très bien ! Thommy ! Coupe moi cette donzelle en morceaux, veux tu ?, s'exclama-t-il en faisant signe au baraqué de se mettre à exécution.

Les yeux d'Adrien se dirigèrent vers Amelia subitement.
Ah non ! non ! Foutu salopard !

Adrien ne bougea pas un moment, figé sur place, observant le baraqué qui serra le manche de son couteau pour ensuite descendre la lame sur le bras de la jeune femme.
Il lame fit une inscision de façon sec, brutale, créant une fine plaie sur la peau de celle-ci.
Le baraqué lui lança un regard de défit et releva à nouveau le couteau pour le diriger à la gorge.

- Non, Non ! Je vais le faire !, s'exclama Adrien, énervé.

Il se mit en marche vers Fabio, d'un pas résolu et appuya le canon de son arme sur le torse du jeune homme.
Sa respiration était maintenant bruyante, ses narines palpitaient, son coeur martelait désagréablement sa poitrine et sa main tremblait légèrement.

Merde ! Il n'allait pas le tuer !

Il figea ses yeux sur ceux de Fabio, ses yeux qui reflètaient maintenant nul autre que de la panique, l'adrénaline, le stress, la nervosité...

Tout semblaient se figer dans le temps, ses oreilles bourdonnaient, sa bouche était terriblement sèche...

- Tu le fais oui ou non ? Allez Lawrence, tu y es presque... un petit effort.

- Ta gueule ! Tu me déconcentre !, s'écria Adrien, paniqué, se sentant prit au piège.

* Réfléchis merde... grouilles ! *
- Cette famille est la cause de tout tes problèmes ! C'est de leur faute si tu en est l'a ! T'a pas oublié ?! Si ils n'avaient pas emmenagé ici, ta mère ne serais jamais partie ! Ton père ne serait pas devenu complètement barge et il ne serait pas en prison actuellement ! Si tout ça ne se serait pas produit, Lawrence, tu ne serais pas un pauvre raté qui se fou dans la merde ! C'est eux la cause de ta perte ! C'est eux qui ont fait de ta vie un enfer ! Tue le ! Tu le veux ! Tu y rêve !, s'écria Conwell, essayant de l'incité à tirer.

Adrien crispa le visage et ses yeux s'embuèrent d'un seul coup.
- Ta gueule merde ! Ferme la ! , répliqua-t-il, les lèvres tremblantes.

Il venait de trouver le point sensible, la faille... le con !
- Ils ont bousillé ton enfance ! Tes rêves de gamin ! Tu ne...

- Si t'arrête pas maintenant, c'est toi que je vais flinguer !
- Si tu me flingue, c'est la jeune femme qui se fais égorgée ! Alors bouges toi ! Tire la foutue balle maintenant !
- Non !
- Fais-le !

Adrien baissa le cran d'arrêt, une larme roulant sur sa joue, les lèvres tremblantes, la respiration saccadée.

C'était attroce... il avait envie de le faire et en même temps, il se refusait de le faire... mais il devait le faire...
Horrible... c'était tout simplement horrible...

Invité

Edouardo venait finir de faire ces comptes pour le restaurants, les affaires de ce mois ci avait été excellente, meme mieu qu'il ne l'avais espéré, peut etre aller t'il pouvoir meme employer deux personnes de plus si cela continuait, et en meme temps laisser sa famille avec beaucoup moins de corvé, il étais fier de ses proches, qui ne cessait de s'attacher a leur tache en travaillant énormément.

Ayant terminer ses calculs, plus les commandent de bouteilles et d'aliments, il decida d'aller dans le restaurant, et pourquoi pas aussi faire un peu de service, il pourrait en profiter pour voir comment se porte le moral de ses fils et ses filleuls.

Il se mit en uniforme chic du restaurant, carrément des costards, puis poussa la porte qui séparés l'espace privé à l'espace clientèle, souriant a tout le monde, se montrant le plus courtois possible, profitant de servir cinq ou six personnes.

Il continuait à marcher quand il aperçut son fils de dos, il decida de le rejoindre, mais là, il fut pétrifié par la personne qu'il voyait, Adrien lawrance, un des membres de la famille qu'il hait le plus en ce bas monde, dans LE restaurant des Fernandez, et en train de fixé son fils du regard, et deuxième choc, en il distingua un autre homme qu'il n'avait jamais vus, tenant pour otage Amelia.

Il fut saisis de la peur de voir un accident se produire, lui rappelant la mort de sa soeur, non sa n'allait pas se passer comme sa, Edouardo fonça en leur direction, attrapant un couteau en passant sur une des tables, se plaça derrière la personne qui menaçait Amelia, lui mettant le couteau derrière son dos et lui soufflant a l'oreille

"Lache tout de suite Amelia, ou je te promet que tu ne sortira pas vivant d'ici, plus vite que sa je te laisse 10 secondes !!!"

Puis il assassina du regard Adrien

"Et toi casse toi d'ici avec ce flingue, je veut plus te voir ici, anda !"

Il étais derrière l'étrange personnage, près a l'embrochait s'il le fallait, et pris la sainte vierge que sa allait s'arranger, il avait peur, mais est capable d'aller jusqu'au bout pour son fils et Amelia la fille de sa défunte soeur, l'angoisse de la situation étais palpable

Invité

Amelia ne comprenait plus rien, pourquoi cette scène arrivait dans le restaurant où elle y avait passé son enfance ? Elle ferma les yeux un instant pour cesser de pleurer silencieusement. Elle ravala ses larmes mais quand elle les réouvrit rien n'avait changé. Elle jeta un coup d'oeil à Fabio et essaya de se débattre quand celui-ci se prenait des coups dans le ventre. Elle n'eut pas le temps de faire un autre geste que l'homme qui la tenait, ressera son étreinte sur elle en empoignant fermemant son bras. Elle regarda celui-ci se demanda ce qu'il allait faire, ayant vaguement entendu les ordres du dénommé Conwell. Elle poussa un cri aigu quand elle sentit la lame du couteau s'abattre sur son bras et faire ainsi une inscision. Une goutte de sang tomba sur le sol et Amelia ferma les yeux, craignant la suite. Elle les réouvrit ensuite quand Adrian cria "Non...". Elle le fixa, pourquoi ne voulait-il pas la tuer, elle une Fernandez, elle tourna rapidement le regard vers Fabio, non pas lui, il n'allait pas le tuer. Elle regarda la suite, essayant de se dire qu'Adrien ne ferait pas ça.

Elle entendit quelqu'un souffler quelque chose à l'oreille de son cher Tommy et laissa échapper un souffle. C'était son oncle, elle était tellement soulagée qu'il soit là, derrière celui qui voulait la tuer. Elle ne dit rien, remerciant juste intérieurement son oncle, elle ferma une nouvelle fois les yeux pour reprendre ses émotions puis elle les réouvrit quand il parla à Adrien. C'était peut-être à cause de lui qu'ils en étaient là, mais en aucun cas il leur avait fait du mal lui. Il ne les avaient même pas tuer alors qu'il le pouvait. Elle attendit la suite, espérant que cette histoire allait vite s'arranger. La plaie sur son bras lui brûlait.